Quel est le premier livre que vous ayez lu ?

Le premier livre que j’ai lu était un Tintin si mes souvenirs sont bons ou un Astérix mais je ne sais plus le titre.

Le premier livre qui a marqué ma vie de lecteur par contre est « Harry Potter à l’école des sorciers ».

Dans quelles circonstances avez-vous écrit votre première nouvelle, votre premier roman ?

J’ai écris mon 1er roman deux jours après avoir eu mon baccalauréat. C’était quelque chose de fort.

Pourquoi écrivez-vous ?

J’écris avant tout parce que j’ai des choses à dire, pour partager des expériences pour crever l’abscès en évoquant des sujets tabous et pour raconter des histoires.

Pensez-vous qu’il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?

Il faut quand même aimer un minimum la lecture. On s’inspire souvent des lectures que l’on a eu. J’ai aimé lire avant d’aimer écrire, même si ce n’est pas une généralité.

Avez-vous approché d’autres auteurs pour leur demander des conseils ?

Oui, bien sûr, j’ai eu comme mentor Jean-Luc Aubarbier, auteur sarladais qui m’a conseillé sur mon 1er roman. J’ai eu mes collègues actuels tels que Martine Sombrun-Tesnière, Alain Bernard, Corinne Javelaud. Tous les auteurs que je côtoie aujourd’hui ont été de bons conseils.

Comment appréhende-t-on l’écriture quand on est l’homonyme d’un auteur illustre (Nicolas Bouvier est un écrivain globe-trotteur qui a contribué à redéfinir la littérature de voyage au xxe siècle grâce à son Usage du monde paru en 1963) ?

On appréhende les critiques sur un éventuel plagiat du nom alors que je suis né comme ça. Beaucoup de gens ont des homonymes, dont certains illustres, comme moi, mais c’est comme un défi. Le but pour moi est de marquer mon époque comme mon homonyme l’a fait au XXe siècle.

Se faire connaître, sortir du lot, est-ce facile pour un jeune auteur ?

Ah, c’est une bonne question ! Il ne faut pas être timide, mais déjà, par nature, je suis différent des autres. C’est une force en soi, alors je l’utilise comme tel. Sortir du lot est un travail à plein temps, mais je pense que la jeunesse en matière littéraire peut le faire si elle prouve qu’elle peut apporter des choses nouvelles.

Votre statut d’auteur vous permet de mener un combat. Pouvez-vous nous en parler ?

Oui, bien sûr ! Je mène un combat acharné contre le harcèlement scolaire, ayant moi-même été victime de ce phénomène ravageur et toujours actuel malheureusement. Ma trilogie entre 2011 et 2013 a été le moyen d’en parler tout en représentant les victimes silencieuses car la loi du silence est autant un tabou que le harcèlement lui-même.

Il est difficile de se faire entendre, mais j’ai bon espoir que l’avenir nous permettra de tirer des solutions contre ce fléau.

Quelle est votre actualité littéraire ?

J’ai mon nouveau roman intitulé « Souviens-toi » qui sera disponible en ligne sur www.sudarenes.com dès le 25 mars prochain.

Je prépare un autre roman pour 2016 ainsi que pour 2017. J’écris actuellement un roman pour 2018.

Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

« Bel ami » de Maupassant.