Interview de Pascal Marmet
Quel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?
Dans mes souvenirs, je devais avoir 8 ou 9 ans. C’était Arsène Lupin de Maurice Leblanc. Je ne comprenais pas tout et j’allais parfois dans le dictionnaire pour trouver la signification de certains mots.
Dans quelles circonstances avez-vous écrit votre première nouvelle, votre premier roman ?
j’ai toujours écrit depuis l’âge de 12 ans. J’écrivais le journal de ma famille et je faisais des photocopies à 1 franc à la poste. Sinon, vers 14 ou 15 ans, j’ai le souvenir d’avoir écrit des poèmes pour les filles. J’ai commencé à écrire un roman vers l’âge de 15 ans que je n’ai bien sûr jamais publié. Mon premier vrai roman fut Ludmilla en 1996.
Pourquoi écrivez-vous ?
Pour vivre…
Pensez-vous qu’il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?
Pas forcement mais ça aide
Les rencontres peuvent-elles être le terreau fertile de vos histoires ?
Bien sûr mais ça peut être également autre chose, une brève de comptoir, un article de presse, une commande d’un éditeur. Je n’aime pas forcement raconter ma vie dans mes romans.
Vous avez choisi de laisser tomber votre activité professionnelle pour vous consacrer à l’écriture. Le choix fut-il facile ?
Non car je gagne beaucoup moins d’argent. Je vis plus modestement mais je suis plus heureux.
La vie d’auteur est une drôle de vie. Avez-vous une anecdote amusante à nous raconter ?
Il se passe beaucoup de choses sur les salons du livre. Comme j’en fais beaucoup, il est arrivé qu’un lecteur me confonde avec Daniel Mermet, journaliste sur France inter. C’était assez amusant car il avait acheté tous mes livres. Ensuite, il est revenu vers moi en me disant « Mais vous n’êtes pas Daniel Mermet ? » Non je lui ai répondu moi c’est Pascal Marmet .
Votre dernier roman, « Tiré à quatre épingles » est un polar. Pouvez-vous nous en toucher deux mots ?
Difficile de parler d’un livre sans dévoiler l’intrigue. Je peux vous dire que c’est mon premier vrai polar . Il se passe au quai des orfèvres avec un fond de sorcellerie.
À la folie que j’avais publié en 2012 était un thriller. Cette fois, c’est un vrai suspense parisien comme je les aime, à la française. Nous aussi en France nous savons écrire des polars pas besoin d’aller en Norvège ou en Suède. Il y a ici de remarquables auteurs.
Avez-vous déjà en tête le thème de votre prochain roman ?
Le Roman du thé ou la dame de thé en cours d’écriture. Après Le Roman du café en 2014 publié aux Éditions Du Rocher, je poursuis mes aventures de fragrances.
Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?
Le Sentier des aubépines de mon ami Claude Rizzo. Un livre étonnant…
Pascal Marmet
Pascal Marmet a toujours eu un besoin impérieux d’écrire. Il commence son premier journal à 12 ans. Il note tout comme des scènes de théâtre, déplacement, musique, costumes, décors. Il met même des photos imaginaires comme dans le montage d’un spectacle. Cette façon d’écrire est son fil d’Ariane et quand il a fallu faire des choix d’orientation au lycée, il a tout naturellement choisi la littérature.
Après ses études, par rapport à sa famille, il a choisi la voie des affaires.
Aujourd’hui il se consacre entièrement à l’écriture et à la littérature.
Merci à Paroles d’auteurs qui nous permet d’en savoir un peu plus sur les écrivains et leurs univers.