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Interview de PJ Lambert

16 Avr 2016

murmures pocheQuel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?

Je n’en ai absolument aucune idée. En revanche, je pense que l’un des premiers à m’avoir vraiment marqué était le roman de Frank Herbert, Dune.

Pensez-vous qu’il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?

Indubitablement. D’ailleurs, je ne connais pas d’auteurs qui ne lisent pas.

Dans quelles circonstances avez-vous commencé à écrire ?

J’ai attendu d’en avoir le temps. Ainsi que les moyens, l’écriture n’étant pas un métier des plus rémunérateurs. C’est la quarantaine arrivée que le besoin s’est fait irrépressible et que j’ai sauté le pas.

Consécration dès le premier roman, Le Vengeur des catacombes reçoit le prestigieux prix du Quai des Orfèvres. A-t-on une pression supplémentaire pour écrire le suivant ?

Tout à fait, mais ça contribue aussi à vous rendre optimiste. Trop optimiste ? Dans tous les cas, on se rend vite compte qu’il reste beaucoup de travail à faire, d’étapes à franchir et qu’une hirondelle est très loin de faire le printemps.

À quel moment savez-vous que l’histoire que vous racontez est une bonne histoire ?

Jamais… et toujours. Réponse de gascon, certes, mais réponse vérité. Car même si l’auteur préfère parfois l’une ou l’autre de ses histoires, c’est l’accueil du public qui décide réellement de sa qualité.

Comment trouvez-vous les noms de vos personnages ?

Un peu partout. Invention pure, vie quotidienne, clins d’œil à des amis ou des connaissances.

La vie d’auteur est une drôle de vie. Avez-vous une anecdote amusante à nous raconter ?

Il y en a tant. Particulièrement quand vous fréquentez beaucoup les salons littéraires. Celle que je préfère est peut-être celle d’un visiteur examinant longuement une couverture de livre quelque peu bariolée avant d’appeler son épouse et de lui désigner un cadran particulier de cette même couverture : « Tu vois, chérie, c’est de cette couleur qu’on devrait repeindre le salon ! »

Comme quoi, on ne sait jamais où s’arrête l’utilité d’un roman ! (Rire)

En matière littéraire, quelle est votre grande satisfaction du moment ?

De voir enfin certains de mes livres apparaître en poche, à commencer par Les Murmures du tombeau. Je pense en effet que le poche est indispensable pour mieux faire connaître un écrivain, le public hésitant souvent, et à juste titre, à investir 20 euros dans un auteur qu’il ne connaît pas encore.

Je me suis laissé dire que la suite ne serait pas polardeuse. Pouvez-vous nous en parler ?

Après 6 thrillers publiés, je viens en effet d‘achever un premier roman de fantasy. À noter que j’ai pris un énorme plaisir à l’écrire et que ce roman ne sera pas le dernier du genre. Affaire à suivre : j’attends d’en savoir plus pour en dire plus.

Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

Je lis entre deux et trois livres par semaine. En ce moment, je suis en train de revisiter deux auteurs américains de polars : John Sanford et Craig Johnson.

P.J. Lambert

P.J. Lambert

De formation anglo-saxonne, ancien spécialiste des marchés financiers, P.J. Lambert (Patrick et Jérôme de ses prénoms) a vécu plus de vingt années à l’étranger (Asie, Océanie, Europe, Pays Arabes).

Son premier livre Le Vengeur des catacombes, publié en 2007 chez Fayard, a reçu le prix du Quai des Orfèvres 2008.

Il réside maintenant à Montpellier où il se consacre pleinement à l’écriture.

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