Interview d’Amélie de Lima
L’amour d’une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin.
Quel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?
C’est dur, j’ai commencé à lire très jeune, mais le premier à m’avoir marquée, probablement Les Fleurs du mal de Baudelaire.
Quelle est la première histoire que vous ayez écrite ? Dans quelles conditions ?
J’ai commencé à écrire à l’âge de 10 ans. Des nouvelles policières, d’horreur, de la poésie et même une pièce de théâtre au collège. J’ai toujours adoré écrire !
Quelle sont les difficultés que vous avez rencontrées en écrivant votre premier roman ?
Mon manque de confiance et le fait de ne pas avoir géré professionnellement la publication (correction pro) du roman. Je pensais qu’il ne serait lu que par ma famille et mes amis. Finalement, il a énormément de lecteurs.
Vos livres sont auto-édités. Choix ou obligation ?
Choix car comme je l’ai dit auparavant, j’ai toujours eu un manque de confiance en mes écrits, pour la liberté aussi. Mais plus j’avance et plus je pense à me tourner vers une publication traditionnelle, c’est-à-dire, ME.
Comment un auteur auto-édité fait-il pour trouver ses lecteurs ?
Pour ma part, je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour le premier. Je ne connaissais aucun groupe Facebook où faire ma promo. J’ai toujours du mal à parler de moi encore aujourd’hui. Je ne fais pas ma promo. Ce sont les lecteurs (ices) et les chroniqueurs (ses) qui parlent de mes romans, partagent leurs avis et donc donnent envie, ou pas de les découvrir.
La meilleure promo pour un auteur auto-édité c’est de faire du bon travail (écriture, couverture, correction pro…)
Comment concevez-vous votre relation avec les lecteurs ?
Je suis très proche de mes lecteurs car sans eux, nous n’existons pas. J’ai la chance d’avoir des lecteurs qui sont devenus des amis au fil du temps.
Quel est le pitch du Silence des aveux, votre premier roman ?
Lille, novembre 2010, le corps sans vie d’une adolescente est retrouvé près de la Deûle enneigée, dans d’étranges conditions. Cheveux scalpés, habillée mais sans sous-vêtements, un billet de vingt euros dans la main. Tout prête à croire qu’il s’agit d’un crime sexuel. Véronique de Smet, commissaire chargée de l’affaire semble piétiner, les meurtres s’enchainent et l’enquête est au plus bas.
Pourtant, un revirement de situation permettra à Véronique de mettre la main sur le présumé meurtrier, un trentenaire qui semble être le coupable idéal. Mais, l’est-il vraiment ?
Aidée de l’inspecteur Bernier, Véronique réalisera un travail de fond, sur l’enquête et sur elle-même, pour démêler cette affaire, où rien ne semble être ce qu’il parait…
Pouvez-vous nous en parler de la suite sortie en octobre dernier ?
Ça s’appelle À Fleur de bruine : Quand le passé revient pour se venger, quand les vieux secrets ressurgissent, la mort ne peut être que la seule échappatoire…
Lille, septembre 2016. Six ans après la terrible affaire de la Deûle, des corps de jeunes hommes sont retrouvés la bouche scarifiée, pieds et mains liés, immergés dans un canal.
Qui sont-ils et pourquoi les a-t-on tués ? C’est ce que Véronique de Smet et Bettina Rosco tenteront de découvrir, dans une enquête complexe dont elles ne sortiront pas indemnes…
J’ai également écrit une novella, Voix Nocturnes, et le Projet 666, un recueil de 6 nouvelles noires avec 6 auteurs, est sorti en février 2019. Tous les bénéfices seront reversés à Innocence en danger, une association qui lutte contre toutes formes de violence envers les enfants.
La vie d’auteur est une drôle de vie. Avez-vous une anecdote amusante à nous raconter ?
Une fois, en dédicace au Furet du Nord de Roubaix, un homme est resté figé devant moi m’observant du coin de l’œil pendant des heures. On a dû lui demander gentiment de quitter les lieux…
Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?
Camilla Lackberg : Le tailleur de pierre.
Amélie de Lima
Amélie de Lima est originaire de Lille, actuellement expatriée à Barcelone. Elle est rédactrice web et formatrice en entreprise. Elle a toujours été passionnée par la lecture et l’écriture, raison pour laquelle, elle s’est plongée dans les études littéraires.
Elle écrit depuis l’âge de 10 ans, en commençant par des nouvelles policières, fantastiques et des poèmes. Fin 2015, elle a décidé de sauter le pas et d’écrire son premier roman en auto-édition.