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Interview de Stanislas Petrosky

2 Août 2015

1_de_couv-ravensbruckQuel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?

Outre les livres étant gosse, dont je ne me souviens pas, le premier livre qui m’ait marqué, vers l’âge de 13/14 ans, c’est Le Vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway.

Dans quelles circonstances avez-vous écrit votre première nouvelle, votre premier roman ?

Une annonce sur Facebook d’une petite maison d’éditions, Yucca éditions, un appel à texte sur l’enfance africaine malheureuse, le sujet me touchait, la cause était noble, j’ai décidé de tenter l’aventure.

Pourquoi écrivez-vous ?

Parce que j’adore coucher mon ressenti sur le papier, taper mes émotions sur le clavier, partager mes rêves, mes espoirs, mes désillusions, essayer de faire rire, ou d’émouvoir, que les gens s’intéressent à un sujet différemment.

Pensez-vous qu’il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?

Oui, c’est en lisant que l’on apprend à écrire, plus on lit, plus on a envie d’écrire, d’ailleurs l’inverse est vrai aussi…

Écrire des nouvelles pour en arriver au premier roman, est-ce la suite logique selon vous ?

Je ne sais pas si c’est logique pour tout le monde. En France, la nouvelle n’est pas forcément un genre très aimé. Par contre, je commence par faire une nouvelle, qui sera l’armature, le squelette de mon roman, ensuite je l’habille de moult caractère. À force de relecture, de réécriture, la nouvelle devient roman, c’est assez bizarre, mais c’est ma façon de travailler.

L’action de Ravensbruck mon amour se déroule dans un camp de concentration pour femmes lors de la seconde guerre mondiale. Qu’y a-t-il de vous dans ce premier roman ?

Mes traits de caractères avec Gunther, je dirai goût du dessin et celui des amours impossibles, mais surtout être un simple salaud de base, comme beaucoup, celui qui se dit qu’il faudrait faire quelque chose pour que cela change, pour que l’ignominie cesse, mais qui ne fait rien du tout, parce qu’il n’a pas le courage.

Un auteur doit-il romancer sa biographie ?

Tout dépend de l’auteur et de sa biographie, non ?

Pouvez-vous nous parler de votre éditeur, l’Atelier Mosésu ?

Un cinglé, croque-mort le jour, éditeur la nuit, il arrive de nul part mais est guidé par sa passion pour les livres et les gens.

Avez-vous déjà en tête le thème de votre prochain roman ?

Oui, le prochain à paraître, chez le même éditeur, sera l’histoire d’une femme qui va doucement sombrer dans la folie suite à la disparition de son mari, une romance noire.

Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

Rascasse et bouillabaisse de Del Pappas, une putain de pépite, un roman noir d’aventure, du type de ceux qu’on lisait dans les années 50/60.

Stanislas Petrosky

Stanislas Petrosky

Né en 1975 sur les bords du lac Sevan, en Arménie. Stanislas Petrosky quitte son pays à l’âge de dix-sept ans pour rejoindre la France. Il glissera dans une délinquance de plus en plus dure et connaîtra de nombreux démêlés avec la justice.

C’est lors de ses séjours à l’abri du soleil qu’il se découvrira une passion pour l’écriture, sombre de préférence, en commençant par les nouvelles. Ravensbrück mon amour est son premier roman.

Photo : Les Pictographistes

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