Quel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?

Penny le caniche. À moins que ce ne soit Oui-Oui et la gomme magique.

Dans quelles circonstances avez-vous écrit votre première nouvelle, votre premier roman ?

La première nouvelle, c’était que j’étais bien arrivé et que j’allais bien. Quelques mots sur une carte postale envoyée d’une colonie de vacances.

Le premier roman, c’était un peu la même chose. Dire à mes parents que, finalement, j’étais bien arrivé… dans ma vie.

Pourquoi écrivez-vous ?

Pour agrandir ma vie, justement.

Votre blog fait la part belle à vos lectures. Est-ce important pour vous de partager vos coups de coeur littéraires ?

Important, je ne sais pas. Agréable, sans aucun doute.

Ce blog, c’est un lieu de rencontres. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas de raconter un livre, mais de donner envie d’aller vers lui.

Êtes-vous un auteur optimiste ou pessimiste ?

Jean-Louis Fournier a dit : « Delacourt, il est gai dehors et triste dedans ». Je suis assez d’accord avec lui.

Ça fait quoi d’être L’Écrivain de la famille ?

Oh, je ne suis pas l’écrivain de la famille.

Il y a quelques notaires roublards et autres avocats bavards dans la famille, aux mots bien plus redoutables.

La couverture d’un livre est La Première Chose qu’on regarde. Y portez-vous une importance toute particulière ?

Absolument. C’est le premier contact. Le premier lien possible. Un peu comme le regard du chiot, à la SPA, un jour d’adoption : ce regard qui fait que soudain, c’est lui que vous voulez. Ce chiot-là, avec ses petits yeux bleus, sa bouille à croquer, etc.

Sur les salons, vous êtes d’un naturel sympathique et très joueur avec vos lecteurs. Quel est votre meilleur souvenir de rencontre ?

Je ne sais pas. J’ai beaucoup de meilleurs souvenirs. J’espère juste être moi-même, un bon souvenir pour les lecteurs qui me font l’amitié de venir me voir. Et d’attendre, d’attendre…

Quelle est votre actualité littéraire ?

La sortie de Les Quatre saisons de l’été, le 4 mai 2015.

Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

Le Voyage d’Octavio, de Miguel Bonnefoy (ed. Rivages). Un voyage dont on revient heureux.