Quel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?

J’ai comme un blanc, là. Assurément, je suis passé par la case Bibliothèque Rose, mais avant ça, je lisais pas mal de contes, donc dur d’en citer un plus qu’un autre. Je me souviens de livres comme Les 3 brigands ou L’Horrible monstre des marécages (sans être sûr à 100% du titre).

Dans quelles circonstances avez-vous écrit votre première nouvelle, votre premier roman ?

Mon tout premier manuscrit était une nouvelle d’horreur fantastique. J’avais une envie folle d’essayer la machine à écrire de ma mère en fait. D’empiler les pages de textes comme Stephen J Cannell (les sérivores comprendront).

Pensez-vous qu’il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?

Je n’irai pas jusqu’à dire que l’imagination est un muscle, mais elle se nourrit clairement. Après, de nos jours, il y a beaucoup d’autres médias pour la nourrir, mais la lecture est un élément essentiel, ne serait-ce que pour savoir ce qui se fait ailleurs.

Avez-vous des habitudes d’écriture ?

Dans le temps, j’écrivais la nuit, en musique. Maintenant, j’écris quand je peux…

Vous êtes docteur en éthologie. Cela vous aide-t-il pour écrire vos romans ?

Je n’ai jamais établi une relation consciente entre mes textes et mon cursus, mais peut-être qu’inconsciemment la rigueur scientifique et l’analyse du comportement m’aident à structurer la narration et les personnages.

Vous êtes à la fois auteur et éditeur. Dans laquelle de ces activités vous sentez-vous le plus à l’aise ?

En ce moment, éditeur. C’est mon activité principale et celle qui me prend le plus de temps. Elle me prélève aussi beaucoup d’énergie, ce qui laisse peu de place à l’écriture. Les histoires continuent quand même de grandir dans ma tête alors il va bien falloir qu’elles sortent.

La fantasy est-elle à la littérature ce que le hamburger est à la gastronomie ?

Merci pour la question, monsieur est connaisseur ;-). Un plat simple dans la conception, mais qui peut arborer des formes complexes, savoureuses ; totalement réinventable et adopté par toutes les cultures, mais qui véhicule pourtant une mauvaise image et est autant décrié qu’aimé. De bons ingrédients font le bon burger et ça met tout le monde d’accord :-).

À quel moment savez-vous que l’histoire que vous racontez est une bonne histoire ?

La plupart du temps, je ne le sais pas. Mais si elle ressemble à ce que je voulais écrire, j’en suis satisfait. Les lecteurs me donnent la réponse plus tard.

Quelle est votre actualité littéraire ?

En 2016, je sors la saison 2 d’Elvira Time, cette Buffy bad-ass qui aura fort à faire. Ensuite, à l’automne, j’aurais deux projets graphiques, Cosmographia, un artbook de Nicolas Jamonneau dont je signe l’histoire et Run Away, un manga en collaboration avec Sinath (illustratrice des Carnets de Théo).

Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

Je suis (re)plongé dans American Gods de Neil Gaiman, pour me rafraîchir la mémoire avant la série, et d’innombrables futures parutions du Chat Noir.