Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/impossibr/parolesdauteurs/wp-content/plugins/essential-grid/includes/item-skin.class.php on line 1422
Interview de Georgia Caldera - Paroles d'auteurs

le site qui donne la parole aux auteurs

Interview de Georgia Caldera

3 Oct 2015

LesLarmesRougesT2_couvBDQuel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?

Petite, j’étais abonnée à J’aime Lire. C’est d’abord avec cette revue que j’ai découvert la lecture. Mais le premier livre dont je me souviens vraiment, c’est Le Perroquet qui Bégayait, de Robert Arthur. On devait le lire pour l’école et j’avais adoré cette histoire.

Pensez-vous qu’il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?

Non, pas forcément. En fait, je pense qu’il y a autant de méthodes que d’auteurs, il n’y a pas vraiment de règles dans ce domaine. Mais à titre personnel, j’ai besoin de lire énormément pour savoir ce qui se fait et de quelle manière. J’y puise également une partie de mon inspiration et cela permet de toujours parfaire mon français.

Après plusieurs années d’études de l’art, vous décidez de vous lancer dans l’écriture. La plume est-elle plus forte que le pinceau ?

À vrai dire, oui. Jeune, j’étais passionnée par trois choses : l’équitation (que j’ai dû arrêter depuis, pour des raisons de santé), le dessin et la littérature. Il se trouve que mes études en arts graphiques, beaucoup trop rigoureuses à mon goût, m’ont un peu éloignée de cette passion. En revanche, depuis que je m’y suis mise sérieusement avec ma première série, Les Larmes Rouges, l’écriture a pris le pas sur tout le reste. Cela fait presque six ans que c’est comme ça et je ne peux désormais plus envisager ma vie sans ça.

L’écriture peut-elle être de l’art-thérapie ?

Je le crois, en effet. Ayant aussi suivi un cursus en art-thérapie, j’y ai rencontré une orthophoniste également art-thérapeute, qui se servait de l’écriture et du conte avec un groupe d’enfants souffrant de divers troubles. Son travail était très intéressant et elle a obtenu de nombreux résultats très positifs.

Vous avez commencé en écrivant des histoires de vampires. Êtes-vous plutôt Bram Stoker ou Buffy ?

Difficile de se prononcer sur cette question… Ma première rencontre avec un vampire s’est faite au cinéma, avec le Dracula de Coppola, adapté du roman de Bram Stoker. Mais je suis aussi issue de la génération Buffy et j’adorais cette série, je ne manquais jamais un épisode. Alors je dirai que Les Larmes Rouges est un joyeux mélange des deux.

En 2012, vous avez reçu le prix Merlin pour le premier volet de votre saga Les Larmes rouges. Ça change les choses de recevoir un prix comme celui-là ?

Eh bien, oui, pour ma part, ça a changé beaucoup de choses. Après avoir reçu ce prix, j’ai été contactée par plusieurs maisons d’édition, dont J’ai Lu. Et c’est à partir de là que j’ai commencé à me consacrer pleinement à l’écriture, ce qui, avant ça, n’était qu’un rêve.

En 2014, vous avez sorti Hors de portée, une romance contemporaine. Existe-t-il des ponts entre la bit lit et la chick lit ?

En fait, à la base je me suis lancée dans l’écriture de Hors de Portée par défi. Mon mari me soutenait que je ne serais pas capable d’écrire un récit sans fantastique et je tenais à lui prouver qu’il avait tort. J’ai donc imaginé une romance, comme j’aurais pu la concevoir dans un univers imaginaire, mais en la replaçant dans un contexte réaliste contemporain. Je suppose qu’en ce qui me concerne, le lien entre les deux, et en définitive, entre tous mes romans, se situe là, dans la romance. La plupart du temps, c’est ce qui lie le récit, en bit lit comme en chick lit.

La vie d’auteur est une drôle de vie. Avez-vous une anecdote amusante à nous raconter ?

Je communique souvent sur les réseaux sociaux et j’ai avoué une fois m’être inspirée du personnage de Loki dans Thor et Avengers pour créer l’un de mes protagonistes masculins. Depuis, à l’occasion de salons, plusieurs lectrices m’ont offert des objets (mug, toile et coussin) à l’effigie du méchant le plus charismatique de l’univers (cinématographique) Marvel ^^

Quelle est votre actualité littéraire ?

Le 23 septembre sortira le tome 1.2 en poche des Larmes Rouges (soit la seconde partie du premier tome en version grand format) aux éditions J’ai Lu.

Et courant 2016 sortira le deuxième tome de mon autre série fantastique, Victorian Fantasy.

Je serai aussi en dédicace aux Halliennales le samedi 10 octobre et au salon Fantasy en Beaujolais le 14 et le 15 Novembre.

Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

Je suis en train de lire Labyrinthe Fatal de Preston et Child, le dernier volume paru d’une série policière/thriller que j’adore.

Georgia Caldera

Georgia Caldera

Originaire de Touraine, c’est après plusieurs années d’études en art, puis l’obtention d’un master II en art-thérapie à l’université de médecine de Tours, que Georgia Caldera décide de poser son pinceau pour prendre la plume. Auteur et illustratrice, ses influences ne sont autres qu’Edgar Allan Poe, Bram Stoker, Anne Rice, Sheridan Le Fanu, ou la série TV Buffy contre Les Vampires.

Ainsi, c’est dans les univers sombres et fantastiques que Georgia Caldera s’est épanouie. Son premier roman, le tome 1 de la saga Les Larmes rouges, intitulé Réminiscences, d’abord paru aux éditions du Chat Noir, reçoit le prix Merlin en 2012.

Pour en savoir plus sur Georgia Caldera :
www.georgiacaldera.com

Photo : (c) Astrid di Crollalanza

Newsletter

Notifications

Vous pouvez aussi vous abonner sans adresse mail en cliquant sur la cloche en bas à droite de l’écran.

Réseaux sociaux