Quel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?

Petite, je dévorais les livres de la bibliothèque rose et verte, évidemment. Le club des cinq, Fantômette… Mais le premier livre qui m’a vraiment marqué, c’était je crois Charlie et la chocolaterie.

Dans quelles circonstances avez-vous écrit votre premier roman ?

Je venais de quitter mon métier de journaliste pour un poste dans la communication. Très vite, je me suis rendue compte que le fait de ne plus écrire m’était insupportable. N’ayant plus la possibilité d’écrire dans un journal, il me restait la fiction. C’est à ce moment là que j’ai entrepris d’écrire mon premier roman : J’aime pas l’amour ou trop peut-être.

Pourquoi écrivez-vous ?

Parce que c’est vital, tout simplement. Je suis heureuse quand j’écris et malheureuse quand je n’écris pas. J’aime inventer des histoires, des personnages, des mondes parallèles, la musique des mots, l’état de rêve et de liberté dans lequel me plonge l’écriture.

Pensez-vous qu’il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?

Disons que j’ai du mal à imaginer que l’on puisse avoir envie de devenir auteur si l’on n’a pas un goût immodéré pour la lecture. A quoi bon vouloir prendre la parole si l’on ne s’intéresse pas à celle des autres ?

Vous êtes l’animatrice de Pitch Elevator, une émission-interview en ascenseur diffusée sur Yahoo. Si vous y étiez invitée, quelle question vous poseriez-vous ?

« Que deviendriez-vous si l’on vous ôtait toute liberté d’écrire ? » Parce que j’aimerais bien connaître la réponse…

La vie d’auteur est une drôle de vie. Avez-vous une anecdote amusante à nous raconter ?

Quand j’ai tout plaqué pour écrire, le matin, je recevais des lettres de mon père. A l’intérieur : des listes de courses. Il me demandait d’aller récupérer ses affaires au pressing, d’aller lui acheter des livres à la FNAC, de lui taper des rapports… Bref, de jouer les secrétaires de luxe. Un jour, ça m’a un peu agacé et je lui ai répondu : « Écoute, vraiment, je n’ai pas le temps. Je travaille ! » Là, il m’a regardé et m’a répondu : « Comment ça tu travailles ? Tu fais rien, tu écris ! ça va, t’as le temps ». Je n’ai toujours pas réussi à lui faire comprendre qu’écrire un livre réclamait du temps et de la discipline !

Vous aimez l’amour ?

Évidemment ! Parce qu’il est l’essence de la vie et de notre relation aux autres.

Mémoire vive, Souviens-toi de demain, la mémoire est-il le fil rouge de vos romans ?

Oui, étrangement c’est un fil rouge dans tous mes romans. Peut-être parce qu’il s’agit d’un ingrédient formidable dès que l’on approche l’univers du thriller, mais aussi parce que jouer avec la mémoire c’est jouer avec la vérité et la réalité. Deux éléments particulièrement romanesques.

Pouvez-vous nous pitcher votre prochain roman ?

Mon prochain roman est une comédie de mœurs. L’histoire, c’est un peu Amélie Poulain qui tomberait amoureuse de Forrest Gump !

Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

Le dernier livre que j’ai lu c’était Les aventures de Jeeves, de PG Woodehouse. Un bijou d’intelligence et d’humour !