Quel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?

Les trois premiers livres qui m’ont marqué au fer rouge, sont Ça de Stephen King, Le royaume des devins de Clive Barker, et mon livre de chevet Le rôdeur sur le seuil de H.P Lovecraft.

Pensez-vous qu’il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?

Pas forcément. Me concernant, je pense tout de même qu’il faut aimer lire pour écrire. C’est dans la lecture que je puise une partie de mes idées, et de mes envies d’inventer de nouvelles choses, de nouveaux personnages, de nouveaux lieux, et même d’imaginer de nouvelles contrées lointaines.

L’écriture est-elle, pour vous, un volcan qu’il faut contenir sur page blanche ?

Oh oui ! L’image du volcan est même bien en dessous de l’immensité des idées que je veux mettre sur mes pages (qui ne sont jamais blanches très longtemps). Le cerveau d’un auteur entre en ébullition dès qu’il commence à réfléchir à son prochain livre, c’est à dire pratiquement tout le temps.

Comment êtes-vous passé de l’étape de l’écriture à celle de l’édition ?

Tout simplement par envie, et par curiosité. Mon premier livre édité, je n’ai eu aucune vue de ce que représentait l’intérêt de mes lecteurs, des libraires et des réseaux de lecteurs (bibliothèques, médiathèques, clubs de lecture …). J’ai trouvé cela vraiment dommage. Pour mon deuxième livre, j’ai décidé de créé Le Yukulute éditeur, du nom de mes héros et de me lancer dans l’aventure de l’édition. Et depuis, j’ai édité mes 5 autres livres, et j’en suis vraiment très heureux. Je gère tous mes réseaux de distribution, les librairies, la vente sur internet, les salons du livre ou les festivals.

Vous êtes directement passé de la nouvelle à la trilogie sans passer par la case roman. Pourquoi ce grand écart ?

Parce que j’avais énormément de choses à dire, ou plutôt à écrire. Lors des deux premiers tomes des Nouvelles noires, J’avais commencé à élaborer une forme de jeu de piste avec mes lecteurs. Je leur donnais quelques informations sur une aventure qui allait bientôt commencer, celle des Yukulutes, des extra-terrestres qui se retrouvent coincés sur terre au milieu des humains sans le savoir… Et pour raconter cette grande aventure il me fallait forcément de la place, alors j’ai décidé d’écrire une trilogie.

Vous n’avez, a priori, pas tout dit.

Exactement ! Il me reste encore beaucoup d’éléments à expliquer sur ces fameux Yukulutes, et sur les héros. Il ont terminé un cycle, mais pas toutes leurs aventures. Je les retrouverais sûrement un de ces jours au détour d’une page.

À quand le retour à la fiction ?

Pour l’instant, je crois que j’ai pris goût au travail d’enquête. Je vais sortir pour la fin de l’année 2015, le deuxième tome de mes investigations au coeur du Triangle de la Burle, livre très attendu par de nombreux lecteurs. Je sortirais en novembre 2015 un version restaurée de La Solution symbiose, le premier tome de ma trilogie, avec pas mal de changements, une nouvelle couverture réalisée par Vael Cat, et surtout un nouvel éditeur, l’Ivre-Book. Celui-ci sortira en novembre 2015 en numérique, et en décembre 2015 en version papier. Début 2016, sortira le troisième tome des Nouvelles noires. Puis à la rentrée 2016, le deuxième tome de ma trilogie Le Culte d’Arès, version restaurée, en numérique et papier toujours chez L’ivre-Book.

Que se racontent deux auteurs qui se rencontrent ?

Ils se racontent des histoires ! pleins d’histoires, toutes plus fantastiques les unes que les autres. Et après, ils rentrent chez eux pour en rêver, et les mettre sur papier.

Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

La Conjuration primitive de Maxime Chattam, et le tome 7 de la BD Wunderwaffen de mon ami Richard D. Nolane.