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Interview de David-James Kennedy

26 Mai 2015

Ressacs couvertureQuel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?

La fête du potiron d’Agatha Christie, mais si je vois encore la couverture, je ne me souviens plus du tout de l’histoire ! Je devais avoir une dizaine d’années, mes parents adoraient cette auteure, j’ai été tenté.

Dans quelles circonstances avez-vous écrit votre premier roman ?

Je me suis lancé dans l’écriture de Ressacs quelques années après mon service militaire effectué à l’hôpital Scrive, à Lille. C’est là-bas, lors des nuits de garde, que m’est venue l’idée du scenario.

Pourquoi écrivez-vous ?

Pour voyager, mais ce n’est pas uniquement un voyage physique, j’aime vivre ces histoires de l’intérieur, passer du temps avec mes personnages, ressentir leurs émotions. J’adore créer du suspense, du mystère en pensant à la finalité d’être lu, partager le roman fini en espérant qu’il procurera beaucoup d’émotions à ceux qui tenteront l’aventure.

Pensez-vous qu’il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?

Je pense qu’il faut lire, oui. Et lire des genres différents pour ressentir toutes sortes d’émotions qui susciteront des inspirations d’origines très diverses.

Un nom à consonance anglo-saxonne est-il un atout pour susciter l’intérêt ?

Des éditeurs, je ne pense pas car il prennent la « matière », l’histoire elle-même. Un nom original est un petit plus. Pour les lecteurs, peut-être, ça interpelle sans doute au moment du choix du livre, au même titre que la quatrième de couverture puisque quand ils choisissent, ils ne l’ont pas lu. Ce sont des petits éléments comme ça qui attirent l’œil au moment où la main se dirige vers l’ouvrage dans les rayons d’une librairie !

Est-ce que le pharmacien que vous êtes pourrait militer pour que la lecture soit remboursée par la Sécurité Sociale ?

Oui, absolument ! De nombreux maux ont une origine psychique et la lecture d’un livre peut procurer un tel bonheur, une telle évasion. Et elle est spécifique à chaque lecteur, chacun va partir du texte et laisser filer son imagination, donc faire fonctionner son cerveau. C’est une thérapie active, le lecteur ne subit pas la lecture. Il n’y a pas un slogan qui dit : « Traitons les maux par les mots !? »

Comment avez-vous croisé le chemin de Franck Thilliez ?

Au salon du polar de Lens , il y a une dizaine d’années. Il dédicaçait Train d’enfer pour Ange rouge, on a sympathisé ! Treize ou quatorze romans plus tard et un succès incroyable, il est toujours le même, sympa, dispo…

Ressacs est votre premier roman. Comment reçoit-on les toutes premières critiques ?

Avec avidité, on les traque ! Les bonnes sont une vraie récompense, un immense plaisir et les mauvaises, quand elles sont constructives, font toujours progresser. Les deux sont complémentaires.

Avez-vous déjà en tête le thème du prochain ? Si oui, se passera-t-il comme le précédent dans le domaine médical ?

Le prochain partira d’un fait divers à l’aube des années 90, qui ressurgira en 2014. Et oui, il y aura une composante médicale !

Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

J’ai eu la chance de pouvoir lire Pandemia, le prochain roman de Franck Thilliez qui sortira le 4 Juin et je me suis régalé ! Imaginez la dimension d’un scénario catastrophe traité par l’un des maitres du thriller… Le résultat est magique, j’ai adoré !

David-James Kennedy

David-James Kennedy

Né en 1969 à Lille, David-James Kennedy est un auteur français, au nom très évocateur de ses origines irlandaises. Il est pharmacien dans le nord de la France.

Ressacs est son premier roman.

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