Quel est le premier livre que vous ayez lu ?

Vous allez rire. Je ne sais plus. Mais le premier livre dont je me souviens est un livre de la collection de Domitille de Pressensé : Emilie et Grégory, le petit anglais.

Sinon, je suis passée comme presque toutes les petites filles par Martine, les livres de la Comtesse de Ségur, jusqu’à attaquer Misery de Stephen King à 9 ans.

Dans quelles circonstances avez-vous écrit votre premier roman ?

Au bord de la dépression nerveuse lors de ma recherche d’emploi.

J’ai entamé l’écriture, mais l’ai vite abandonnée pensant que cela n’avait aucun intérêt. Puis est venu un ami, Jeff Bodart, avec qui je travaillais sur un texte. Nous avons eu besoin de brouillon et il est tombé sur les premiers chapitres de « Petites rencontres et méga problèmes ». Sans lui ce roman n’aurait probablement jamais vu le jour.

Pourquoi écrivez-vous ?

Me vider l’esprit et extérioriser tout ce que l’éponge que je suis a emmagasiné de la journée.

J’écris comme je respire. Et lorsqu’un creux arrive ou que le temps me manque, cela influe énormément sur mes interactions avec les autres.

Quelles sont vos habitudes d’écriture ?

Un carnet, un stylo (bille ou plume peu importe), des Stabilo et des post-it. Un endroit avec une table, une tasse de thé (ou plusieurs). Qu’il y ait du bruit ou pas cela n’a pas d’importance.

Lorsque j’étais au Chômage, mon lieu pour écrire était l’O’Reilly’s à Bruxelles. J’y retourne d’ailleurs assez souvent pour me « ressourcer ».

Pensez-vous qu’il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?

Je pense que cela fait en effet partie de la logique, mais peut-on vraiment dire que tous les écrivains sont de grands lecteurs ? Je ne pense pas. Parfois c’est l’écriture qui amène à devenir un lecteur. Je connais pas mal d’auteurs dans ce cas. J’en connais d’autres qui ne lisent pas du tout.

Avez-vous approché d’autres auteurs pour leur demander des conseils ?

Pas vraiment. Les conseils se donnent dans les discussions et l’on prend ou ne prend pas.

L’écriture, de mon avis, doit être instinctive, même s’il y a toujours une part de recherches pour bétonner la cohérence des faits. Mais il n’est pas exclu que je le fasse à l’avenir pour m’améliorer.

Votre premier roman a été successivement édité par deux maisons d’édition différentes. Pour quelles raisons ?

La raison est simple, la première à fait faillite. Ce sera le cas aussi pour le deuxième tome qui sera également repris par LiLys Edtions dans le courant de cette année. La logique est qu’une trilogie ait le même éditeur.

Est-ce que lors de la ré-édition vous avez retravaillé votre texte à l’aune des critiques que d’éventuels blogueurs ont pu faire lors de la première sortie ?

Oui, il fallait mettre à profit les critiques émises tout en gardant à l’esprit qu’il avait été mon premier roman et que donc changer radicalement le contexte n’était pas une option.

Par contre j’ai essayé de tenir compte des critiques faites sur le premier pour améliorer mon écriture sur le deuxième .

Dans quels rayons de librairie trouve-t-on vos romans ?

Ils sont difficiles à classer. Le premier est plutôt léger, tandis que le deuxième s’assombrit et tourne au polar. Je vous laisse imaginer le troisième volet…

Quelle est votre actualité littéraire ?

La réédition du tome II et l’édition du tome III en 2015

La traduction du tome I parce que j’ai des demandes en ce sens, la recherche d’un metteur en scène pour la pièce de théâtre « LaTouffe » et surtout l’écriture d’un 4ème roman.

Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

Revival de Stephen King, en anglais, car je lis pas mal de V.O.