Interview d’Aspi Deth
Quel est le premier livre que vous ayez lu ?
Sans mentionner les livres pour enfants et adolescents que nous lisons tous, le premier roman à m’avoir vraiment marqué est « Dernier jour d’un condamné » de Victor Hugo. C’est un texte court, mais tellement puissant. Je le conseille à tous, c’est un classique à avoir lu.
Dans quelles circonstances avez-vous écrit votre premier roman ?
Avec ma saga « Les Velázquez », le but était d’écrire le roman que je souhaitais lire. J’ai donc décidé de partager mon avancement dans la phase d’écriture sur mon blog. Mes lecteurs ont donc suivi le processus de création et forte de leur soutien, j’ai choisi de publier ce projet via l’auto-édition en me lançant le défi de tout réaliser par moi-même.
Pourquoi écrivez-vous ?
Parce que j’aime ça, tout simplement. Je ne peux pas m’en empêcher. J’aime écrire alors j’écris. La question qui suit est de savoir si on désire publier ou non.
Pensez-vous qu’il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?
J’ai très envie de dire que oui, mais honnêtement, je ne pense pas. Je crois qu’être un lecteur est essentiel, mais de là à être un grand lecteur, je ne dirais pas ça car selon moi, pour être un bon auteur, il faut lire, mais il faut surtout écrire.
Avez-vous approché d’autres auteurs pour leur demander des conseils ?
Lors des nombreux salons littéraires auxquels j’ai la chance de participer, j’ai régulièrement l’occasion d’échanger avec des auteurs talentueux et même si nous discutons de nos dernières lectures ou des changements de législation concernant la profession, il est rare de demander des conseils à proprement parlé.
Pourquoi avoir choisi l’auto-édition numérique pour sortir votre saga ?
A travers mon désir de publication, je souhaitais profiter à 100% de cette expérience en abordant chaque aspect de cette aventure avec un minimum de fonds et en partageant mon avancement ainsi que les difficultés rencontrées avec mes lecteurs. Depuis, l’expérience « Velázquez » a beaucoup grandi. Mes lecteurs et moi prouvons au quotidien que l’auto-publication de qualité existe.
Pensez-vous qu’un auteur puisse aujourd’hui se passer d’éditeur et remporter le succès ?
Oui, je le pense sincèrement, mais à condition de s’auto-publier correctement et avant tout, d’être disponible pour son lectorat.
Votre saga hésite entre romance et polar. Vous n’aviez pas envie de vous cantonner dans un seul genre ?
J’aime la romance, mais j’avoue que parfois (pour ne pas dire souvent) je m’ennuie dans mes lectures qui peuvent vite être niaises. Du coup, j’ai écrit le livre que j’aurais aimé lire avec de l’amour et de l’action. Au final, il s’avère en effet que c’est un mélange de genre, mais pourquoi se priver d’écrire ce qu’on aime sous prétexte que c’est difficile à catégoriser. Moi, je n’aime pas les catégories prédéfinies et visiblement, il y a un public pour ce nouveau genre littéraire car nous avons désormais atteint les 3.000 ventes rien qu’en numérique.
Quelle est votre actualité littéraire ?
L’intégrale papier des Velázquez en deux tomes est disponible en plus de la saga numérique depuis janvier 2015.
Actuellement, je travaille sur un second projet de roman numérique et papier ainsi que sur un autre roman numérique (uniquement).
Je travaille aussi sur la traduction en anglais de ma romance mafieuse.
Pour suivre ces différents projets, rendez-vous sur mon blog, Facebook, Twitter et/ou Instagram.
Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?
J’ai lu « After » d’Anna Todd.
Aspi Deth
Aspi Deth est une jeune auteure belge auto-éditée et connue pour avoir publié une saga nommée « Les Velázquez », qui est une saga mélangeant romance et intrigues mafieuses.
Pour en savoir plus sur Aspi Deth : www.aspideth.com