Interview de Julia M. Tean
Quel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?
Je me souviens très bien d’un album de Ponti. C’était Pétronille et ses 120 petits. J’aimais déjà le côté fantastique légèrement effrayant de son œuvre et ça a certainement joué un rôle dans le choix de mes futures lectures et de mon écriture.
Dans quelles circonstances avez-vous écrit votre première histoire ?
J’ai écris mon premier roman à 12 ans. J’étais sensible aux problèmes liés à la drogue et à l’alcool dans le milieu adolescent. J’étais au collège. Le lieu et les personnes m’entourant m’ont soufflé la trame d’un petit roman policier. Ma prof de français m’aidait à l’écrire, c’était une belle expérience.
Pensez-vous qu’il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?
Je pense qu’un bon auteur est une personne qui sait raconter une histoire, la rendre crédible et toucher ses lecteurs. Ce sont des bases que l’on trouve dans tout roman, alors oui, un bon auteur est une personne qui lit, qui se cultive.
Savez-vous pourquoi la plupart des lecteurs sont des lectrices ?
Nous sommes des rêveuses ! Je crois simplement que les femmes ont plus de sensibilité et ont besoin de s’évader.
Un lieu peut-il être source d’inspiration ?
Oh oui ! C’est même souvent le cas ! Enfin pour moi, ça marche très souvent. Pour ma saga Angela, l’histoire se déroule en Haute-Savoie, tout près d’une station de ski où j’ai passé mes vacances il y a très longtemps. C’est un endroit enchanteur été comme hiver, et j’ai trouvé qu’il collait parfaitement à mon univers.
Avez-vous été surprise/déçue par vos premiers contacts avec un éditeur ?
J’ai été surprise par la simplicité de certaines maisons qui prennent le temps d’écouter les auteurs et de les aiguiller. Une grande maison m’avait même conseillé d’aller chez Rebelle. Ce qui s’est passé !
Pouvez-vous nous parler de votre saga, Angela ?
Angela est une saga fantastique qui traite du thème des anges. Angela est une ado de 16 ans qui a la capacité de pressentir la mort, plus particulièrement des gens qui la côtoient. Elle se croit maudite, jusqu’au jour où elle rencontre Isaac, un garçon qui va lui permettre de comprendre d’où vient son don, et d’entrer dans le monde des anges.
Ce qui m’a plu en écrivant cette saga composée de 5 tomes, c’est qu’on a un fil conducteur dès le tome 1, le secret d’Angela. Et plus on avance, plus la mythologie sur les anges s’épaissit, jusqu’à arriver au dénouement final, et à la découverte de ce secret.
Pour écrire sur les anges, faut-il avoir une belle plume ?
Je pense qu’il faut avoir une plume poétique pour parler de ces créatures. J’aime mettre des passages poétiques pour rappeler la douceur des anges.
Quelle est votre actualité littéraire ?
Mon prochain roman fantastique, destiné à un public adulte, Lune Rouge, devrait sortir pour les Halliennales !
J’espère pouvoir le présenter avec le dernier tome d’Angela. Il s’agit d’une romance surnaturelle oscillant entre suspense et érotisme dont la trame se situe durant l’Antiquité Égyptienne. Malédiction et amour impossible seront au rendez-vous.
Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?
Le dernier roman que j’ai lu est un classique de Colette, Sido. J’adore les descriptions de cette auteure, sa sensibilité est très touchante et nous ramène en enfance. De la pure nostalgie !
Julia M Tean
Julia M Tean est une auteur alsacienne.
Née à Mulhouse, elle grandit dans une famille composée de quatre enfants, avec ses deux frères et sa sœur jumelle. Très vite, elle découvre la passion de l’écriture. A douze ans, elle écrit son premier roman.
Ses études de lettres lui ouvriront les portes de nombreuses librairies où elle exercera le métier de libraire, avant de se consacrer exclusivement à des cours de Lettres à domicile lui permettant d’écrire quand elle le souhaite.
En septembre 2012, le premier tome de sa saga fantastique Angela est édité chez Rebelle éditions. La saga s’est achevée en mars 2015 avec Mortelle Destinée. A présent, Julia s’est lancé dans l’écriture d’un one shot fantastique Lune Rouge dont la sortie est prévue pour les Halliennales.